Assemblée Mondiale de Social Watch 2011

Comité de coordination de Social Watch,
élu à Manille. (Photo : Social Watch)

Source: Social Watch

Leonor Briones, des Philippines, et Tanya Dawkins, des États-Unis, ont été élus coprésidentes du Comité de coordination de Social Watch le 16 juillet, lors de l'Assemblée mondiale du réseau à Manille la semaine dernière. Les 15 membres de cet organisme ont été choisis représentant l'Amérique latine, l’Europe, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du Nord et la région arabe et en tenant en compte de l’équilibre de genre. 

Photo: Social Watch

Source: Social Watch

Social Watch a conclu dans sa cinquième Assemblée Mondiale, tenue la semaine dernière à Manille, que «Le modèle actuel basé sur la croissance est économiquement inefficace, socialement injuste, écologiquement nuisible et politiquement intenable ». C'est pourquoi, il s'est engagé à « défier le paradigme économique dominant basé sur la croissance mondiale  du PIB » et à continuer à contribuer à l’« élaboration d'indicateurs alternatifs ».

Juan Somavia, directeur général
de l’OIT. (Photo : OIT)

Source : Social Watch

“Le modèle actuel de croissance qui a évolué depuis le début des années 1980 est devenu économiquement inefficace, socialement instable, nocifs pour l'environnement et politiquement insoutenable. Il doit donc être modifié. Mais pour y arriver il y aura probablement encore des conflits sociaux” selon l’exprimé par Juan Somavia, directeur général de l’OIT, dans son message à l'Assemblée mondiale de Social Watch à Manille.

L'Assemblée Générale de Social
Watch à Philippines a pris fin
vendredi. (Photo: Social Watch)

Source: Social Watch

Des participants de l'Assemblée Mondiale de Social Watch qui se tient  cette semaine à Manille ont demandé expressément aux gouvernements de ratifier la Convention 189 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) en défense des travailleurs, hommes et femmes,  domestiques, approuvée en juin. 

Co-chairs of Social Watch Tanya Dawkins
and Emily Sikazwe, SW Philipines lead
convenor Leonor Briones and convenor
Marivic Raquiza, SW coordinator Roberto Bissio
and vice president of the Philippines
Jejomar Binay. (Photo: Social Watch)

Sources: Manila BulletinGMA News.

Le gouvernement des Philippines n'a aucun motif pour s’excuser par la persistante émigration de travailleurs, a dit mardi le vice-président Jejomar Binay dans la session inaugurale de la 5e. Assemblée Mondiale de Social Watch à Manille, selon un rapport du journal Manille Bulletin.

Roberto Bissio (Photo:
Social Watch/Agustín Fernandez)

Source; InterAksion, portail des informations de TV5 de Philippines

Les principes de responsabilité sont universelles, ainsi que les «  'mécanismes pour identifier et faire honte' sont essentiellement les mêmes » partout, mais les moyens pour les mettre en marche varient d'un pays à l'autre, a dit Roberto Bissio, coordinateur pour Social Watch, ce mardi, pendant le premier jour de l'Assemblée mondiale de ce réseau d'organisations de la société civile qui se tient à Manille.

« On détecte une situation d'injustice ou de violation des droits, les renseignements sont recueillis, on énonce une demande, des solutions sont proposées et les autorités doivent s’engager à résoudre le problème ou à supprimer les obstacles, » a résumé Bissio.

Jejomar Binay. (Photo:
Vice-présidence des Philippines)

Sources: The Philippine StarThe Daily Tribune.

Les principaux journaux philippins et autres médias font attention à l’Assemblé Mondiale de Social Watch 2011 qui commencera demain à Manille. La participation du Vice-président Jejomar Binay à la première session, lorsqu'il prononcera le discours inaugural, a été remarquée par The Philippine Star, The Daily Tribune et InterAksion, le portail des actualités de TV5. 

Comité de coordination élu dans
l'Assemblée mondiale d'Accra
en 2009. (Photo : Social Watch)

Source: Social Watch.

L'Assemblée mondiale de Social Watch réunira la semaine prochaine à Manille, Philippines, les différents membres du réseau, avec des représentants désignés par les coalitions nationales de plus de 70 pays de tous les continents : des groupes de femmes, des militants des droits de l'homme, des syndicalistes et des militants de la justice sociale. Pendant trois jours, ils discuteront les nouveaux défis apportés par les crises mondiales et les réponses de la société civile. 

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