Myanmar

Des décennies de Gouvernement militaire ont favorisé un milieu politique répressif où les principes démocratiques ne sont pas observés, les ressources publiques sont exploitées au bénéfice de l’élite militaire etoù les droits humains et les lois sont peu respectés. Sans les droits de base, les personnes sans voix du pays subissent les conséquences de la mauvaise administration économique qui dégrade l’environnement et qui retarde le développement durable. La Birmanie a besoin de façon urgente d’institutions démocratiques solides qui favorisent le développement durable, la participation citoyenne et la responsabilisation.

Source:
FIDH

L'Organisation des Nations Unies (ONU) sont sous pression pour créer une commission d'enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis par le régime Birman. Une vaste coalition d'organisations de droits de l'homme, y compris la Burma Lawyers' Counicil (BLC, point focal national de Social Watch) et la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH), concentrent la pression maintenant sur l'Union européenne et spécialement sur la France.

Aung San Suu Kyi. (Photo:NLD)

Source: Mizzima, reproduced by Burma News International

La Ligue nationale pour la démocratie (LND), parti d'opposition interdit par le régime militaire birman, envisage de conduire  son cas au Conseil des Nations Unies des droits de l'homme (CDH). Le Burma Lawyers' Council (BLC, point focal de Social Watch) basé en Thaïlande soutien le projet, a signalé Mizzima, une Agence de presse dirigée par des journalistes birmans en exil en Inde. 

General Than Shwe. (Photo: Peerapat
Wimolrungkarat/Government of Thailand)

Source: FIDH

L'annonce le 16 mai par le dictateur birman Thein Sein que tous les prisonniers recevront une réduction de peine d'un an est si cruellement inadéquat qu'elle devrait être considérée comme rien d'autre qu'une autre tentative de présenter une façade de changement, tandis que le régime continue de restreindre les libertés fondamentales et de commettre des crimes graves contre des civils, ont déclaré ce lundi la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), le réseau  alternatif ASEAN sur la Birmanie (Altsean-Birmanie) et le Burman Lawyers' Council (BLC, point focal national de Social Watch). 

Dans le cadre d’un état de droit inexistant, la Birmanie a été récemment classée comme le 5e pays parmi les pires au monde en termes de liberté économique. La Constitution de 2008 et les élections générales prévues pour 2010 ne feront que perpétuer le régime militaire et la stagnation générale. Le développement a besoin d’institutions transparentes, impartiales et responsables qui ne peuvent pas coexister avec les violations flagrantes des droits de l´Homme, la corruption et l'oppression politique. Il est nécessaire que le Conseil de sécurité des Nations Unies établisse une Commission d'enquête afin de clarifier les crimes commis.
Gouvernée par une Junte Militaire, la population birmane vit en état de crise perpétuelle, qu´elle soit économique, politique, alimentaire ou environnementale. Superposées, ces crises ont créé une situation d´extrême pauvreté, de manque de droits élémentaires et de conditions sociales chaque fois plus dégradées. Les organisations populaires que peut former une partie de la société à l´avenir ont très peu de développement et sont interdites ou persécutées par le Gouvernement. Les droits sont réservés pour l´élite militaire et pour ses alliés tandis que les citoyens les plus vulnérables subissent la crise et les catastrophes de manière disproportionnée.
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