Social Watch news

Social Watch organise, en collaboration avec d'autres organisations, une série d'activités dans le cadre du Forum Social Mondial 2013 qui aura lieu 26 au 29 Mars en Tunisie.

Ces réunions sont l'occasion d'examiner et de reconsidérer les nouveaux défis du processus vers un cadre de développement post-2015 neuf, et les défis auxquels sont confrontés les pays arabes après les révolutions du printemps arabe.

La docteur Emily Sikazwe, ancienne coprésidente du Comité de coordination de SW, a été choisie comme femme exceptionnelle pour commencer le projet 35 profils de femmes exceptionnelles de VIDEA, présenté lors de la Journée internationale de la femme.

Voici le profil de Emily, qui est une leader mondialement reconnue en matière d'égalité de genre et développement et Directrice de Women for Change en Zambie.

Malte, comme tous les nouveaux États membres de l'Union européenne, s'est engagée à atteindre un niveau d'aide publique au développement (APD) de 0,17% du revenu national brut (RNB) en 2010 et de le porter à 0,33% en 2015. Est-ce que Malte tient ses promesses d'éradiquer la pauvreté dans le monde?

Des organisations de la société civile ont exprimé leur crainte car le gouvernement dépense une grande quantité de fonds de l'APD dans la détention des immigrés irréguliers, beaucoup d'entre eux demandeurs d'asile dont la vulnérabilité de la plupart est reconnue à travers leur statut de réfugié ou d'autres formes de protection. Même s’il est à noter l'amélioration de la répartition de l'APD, 88% de l'aide bilatérale n'est pas transparente. Voici le facteur par lequel le gouvernement a été critiqué davantage par les ONG à Malte et à l'étranger.

Thai villagers protesting
to stop the Xayaburi Dam.
(Photo : internationalrivers.org)

L'approbation du plan 2010-2030 de développement de l'énergie en Thaïlande favorisera l'inégalité d'énergie parmi la population, et les plus pauvres chargeront les lourds coûts environnementaux des centrales électriques, des usines de charbon et même des réacteurs nucléaires, ce qui compromet les réussites des OMD que le pays prétend avoir atteint avant 2015.

Des académiciens, des organisations de la société civile et des communautés locales ont exprimé leur opposition, ont proposé un nouveau plan fondé sur une approche holistique de la planification de l'énergie et ont exhorté à changer de la forte dépendance des combustibles fossiles à utiliser l'énergie de manière plus efficace en utilisant des sources des énergies renouvelables.

Le dernier plan de développement de l'énergie (2010-2030), élaboré principalement par l'Autorité de production d'électricité de la Thaïlande, est fortement influencé par les exigences des industries de l’automobile et de la fonderie, qui dirigera le plan national de développement pour les 20 prochaines années.

Peter Niggli. (Photo : Swissinfo)

Les 130 accords de protection des investissements de la Suisse couvrent unilatéralement les intérêts des investisseurs et limitent exagérément la marge de manœuvre politique des pays d’accueil. Il convient donc de revoir le nouvel accord avec la Tunisie, que le Parlement va discuter à la session de printemps.

« Les accords de protection des investissements sont un legs de l’époque coloniale », a expliqué Peter Niggli, directeur d’Alliance Sud (membre du Social Watch Suisse), devant les médias à Berne. « Ils donnent des droits aux investisseurs et des obligations aux pays d’accueil. » Ainsi, si un investisseur peut porter plainte contre un Etat-hôte et exiger des dédommagements, l’inverse n’est pas possible. Les formulations vagues rendent les droits et les obligations des partenaires de l’accord imprévisibles ; elles réduisent la marge de manœuvre des pays d’accueil et induisent, même en cas d’acquittement, des frais de justice élevés. A l’inverse d’autres pays, la Suisse manifeste peu d’empressement à revoir ce type d’accords unilatéraux, a déploré Peter Niggli. Pour preuve, le traité avec la Tunisie – soumis au Parlement – reste calqué sur l’ancien modèle.

Des pauvres attendent le déjeuner
dans Nouveau-Brunswick.
(Photo : OldMaison.)

L'objectif principal de la politique économique du Canada est de réduire la dette et le déficit. Le moyen de le réaliser comprend des réductions de dépenses dans les infrastructures sociales, l'emploi dans le secteur public et les établissements de santé et de bien-être que, auparavant, plaçaient le pays à la tête dans la plupart des mesures internationales.

Le gouvernement continue de retirer des fonds à des organisations de la société civile et aux institutions de recherche qui mesurent l'efficacité des politiques publiques et proposent des alternatives.

À l'échelle internationale, le Canada a défendu les mesures d'austérité pour les pays confrontés à la crise économique, l'aide étrangère est en baisse, tandis que le gouvernement dénonce les institutions multilatérales par l'augmentation de la coopération internationale. Les impacts des réductions deviennent de plus en plus évidents à mesure que l'inégalité augmente.

C'était le bon moment pour combler l'écart au Canada. La plupart des revenus de l'aide sociale restent en dessous du taux de faible revenu et le taux de pauvreté global est de 9%. Cependant, il touche de façon disproportionnée les femmes, les peuples autochtones et les personnes handicapées.

Demonstration at Tahrir Square,
Cairo. (Photo: EACPE)

Il y a déjà près de deux ans que les organisations des droits de l'homme et celles féministes ont exprimé leur profonde préoccupation face à l'escalade de politiques qui renforcent l'impunité et ne protègent les citoyens ni ne garantissent le droit de réunion pacifique.

L'exclusion des femmes de la sphère publique par l'incitation directe et l'agression doit être condamnée. Les crimes atroces de violence sexuelle ne peuvent pas être séparés de la baisse du statut social des femmes.

La révolution du 25 janvier, comme l'appellent les Égyptiens, est le quatrième au cours des cent trente dernières années. Le mouvement national moderne a cherché une souveraineté nationale efficace, en particulier en ce qui concerne l'économie et la capacité à assurer la justice socioéconomique dans la répartition des richesses et des revenus. Le peuple égyptien a découvert que, n'ayant pas de démocratie interne, il est impossible de préserver les acquis des révolutions précédentes.

4-Rivers construction underway
on the Nakdong River. (Photo:
Lauren Stahl, internationalrivers.org)

Depuis la fin de la guerre de Corée en 1950, le pays a atteint une croissance économique soutenue. Le PIB, qui à l'époque était de US$ 67, a doublé en une décennie, entre 2000 et 2010, la Corée a rejoint l'OCDE en 1996 et a atteint la plupart des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Mais l'inégalité, comme un effet secondaire de la croissance économique, y est présent. Il n'y a plus de pauvreté extrême, mais par contre elle est diversifiée, et la société a encore des défis qui ne sont pas représentés sur les indicateurs. La politique économique du gouvernement a encouragé l'industrie de montage orienté à l'exportation avec la main d'œuvre bon marché.

Entre 2000 et 2009, les taux de pauvreté relative pour les enfants, les personnes âgées et les femmes ont augmenté. La pauvreté se concentre chez les personnes âgées au niveau des femmes, à faible niveau d'éducation, santé vulnérable et dans les milieux ruraux.

Il est clair que le gouvernement doit mettre en œuvre des politiques visant à réduire les inégalités socioéconomiques qui aillent au-delà de la réduction des inégalités et de la pauvreté, en créant des emplois de qualité et des programmes de protection sociale.

Pendant plus d'une décennie le débat, la recherche et la pratique ont été axés sur l'extrême pauvreté. Toutefois, la clé du nouveau programme de développement pourrait être ailleurs, quelque part beaucoup moins éclairée par le débat politique : l'inégalité. C'est ce qui ressort de plusieurs mois de consultations avec des universitaires et des organisations de la société civile effectuées par les institutions spécialisées des Nations Unies sur les femmes et les enfants, l'ONU-Femmes et de l'UNICEF.

Les féministes au Congrès.
(Photo : CEM-H).

Le Centre pour les études des femmes- Honduras (CEMH), le Centre pour les droits des femmes, le Réseau des femmes de Colonia Ramón Amador Amaya, le Réseau des femmes du Manzanal, le Réseau des Femmes de la Col Croix-Rouge ont été présents le 22 février devant le Congrès pour faire du lobbying et veiller à ce que la classification proposée du féminicide en coordination avec le Ministère de la justice et des droits de l'homme soit en ligne au travail fait pendant plus de dix ans par les organisations féministes pour la construction d'un type d'infraction qui punisse les hommes qui tuent les femmes pour le fait d'être des femmes.

La classification du féminicide implique l'amélioration des systèmes d'enregistrement du pouvoir judiciaire, ainsi que l'examen et l'élaboration de la législation nécessaire, pertinente et opportune en vue de la reconnaissance et la pénalisation des autres formes de violence contre les femmes.

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