Palestine : Martyrs de la Flottille de la Liberté honorés à Gaza

(Photo: Free Gaza Movement.)

Sources
Mouvement International de la solidarité
PNGO: http://bit.ly/muPYVc et http://bit.ly/jntOK6

Des centaines de personnes convoquées par le réseau d'ONG palestinienne (PNGO, point focal de Social Watch), se sont réunis à Mina, le  port de la ville de Gaza, pour honorer les neuf militants turcs tués par des commandos israéliens qui ont attaqué la flottille de la liberté le 31 mai 2010. Au même temps, l'organisation a posé ses plaintes aux autorités sur les nouvelles restrictions juridiques à ses activités imposées par le gouvernement du président Mahmoud Abbas à Ramallah.

 Le rassemblement à Gaza a eu lieu les 30 et 31 mai. Cette deuxième journée, le gouvernement palestinien à Gaza a également dévoilé le Mémorial des Martyrs de la flottille de la liberté, un projet du ministère palestinien des travaux publics et du logement et le ministère des transports

 Ces deux événements ont attiré des centaines de Palestiniens et de représentants de l'autorité palestinienne dans la bande de Gaza, ainsi que des membres du Mouvement International de la solidarité, de la Fondation de secours humanitaires et d'autres groupes étrangers.

 Le monument se compose de neuf voiles de 12 mètres de haut, symbolisant les neuf martyrs, en plus d'une boule de métal symbolisant la planète Terre qui couronne le haut de  l'édifice, selon Yasser Al-Shanti, sous-secrétaire adjoint au ministère des travaux publics et du logement.

 Après la cérémonie, des dizaines de participants se sont embarqués  en bateaux, pour lancer des fleurs dans les vagues pour commémorer la mort  de Cengiz Akyüz (42), Ali Haydar Bengi (39), İbrahim Bilgen (61), Furkan Doğan (19), Cevdet Kılıçlar (38), Cengiz Songür (47), Çetin Topçuoğlu (53), Fahri Yaldız (43) et Necdet Yıldırım (32).

 Leurs assassinats ont suscité l’indignation mondiale et ont été condamnés par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à la suite d'une « série de violations du droit international, y compris le droit international humanitaire et les droits de l'homme ». La réaction internationale à forcé le gouvernement israélien à modifier ses politiques d'occupation, bien que sans enlever son siège à Gaza.

 Ils sont aussi venus seulement trois semaines avant le lancement de la flottille de la liberté, qui enverra 15 navires pour contester le blocus.

 Les risques de la nouvelle loi des organismes de bienfaisance

Le mardi 31 mai, les institutions de la société civile, responsables politiques et les membres du Conseil législatif ont tenu une réunion au siège de la ONGP à Ramallah pour discuter la Loi des organismes de bienfaisance et autres organisations transmis à la fin d'avril par le président palestinien, Mahmoud Abbas.

 Ce nouveau règlement constitue une violation de la Loi fondamentale, le droit des organismes de bienfaisance et de droit civil en vigueur depuis l'an 2000 et une atteinte flagrante à la liberté de travail de la société civile, selon l’ONGP.

 Les participants de la réunion ont convenu qu'il est nécessaire de recourir à la magistrature, à rencontrer des représentants des partis politiques et les membres du Parlement et à informer le public des risques que ces institutions s'exécutent et la façon dont ils peuvent avoir une incidence sur la population palestinienne.

 La nouvelle Loi prévoit la possibilité que les autorités palestiniennes transfèrent des actifs des institutions, des biens meubles et immeubles, pour le Trésor public.

 La discussion est venue comme résultat d'une réunion au Bureau de Jihad al-Wazir, gouverneur de l'autorité monétaire à Ramallah le dimanche 29 mai.

 Al-Wazir a exposé sur les travaux des institutions et l'impact de la nouvelle Loi sur leur travail et leurs services. Ils ont également examiné le rôle de ces institutions durant l'occupation et les services qu'ils offrent à la population palestinienne.

 La discussion a également inclus le droit des institutions d’ouvrir des sous-comptes en vertu de leur compte en banque principale, un processus juridique plus clément qui leur permettrait d'ouvrir des sous-comptes sous leur compte principal et de prolonger la validité des signataires autorisés de la Banque.