Yémen : Des Organisations humanitaires exigent la fin de la massacre

(Photo: HRITC)

Sources: Communiqué dans le site de la FIDH, en anglais, Information de HRITC, en anglais, http://bit.ly/k49r4A

Le Centre d’Information et Entraînement sur les Droits Humains (HRITC, point national focal de Social Watch) a signalé, dans un communiqué signé aussi par la Fédération Internationale de DDHH (FIDH) et l'organisation Forum de Soeurs Arabes pour les DDHH, sur les risques d'une guerre civile a Yémen. Ils ont informé aussi sur les querelles entre les membres des tribus et les forces de sécurité qui ont laissé au moins 34 morts entre les 22 et 24 mai.

Les batailles se sont déroulés dans la capital yéménite, Sana'a, entre des soldats et des partisans d'un chef tribal, le cheik Sadeq al-Ahmar, celui qui a été unie il y a quelques semaines aux protestations contre le gouvernement, selon ces organisations.

La zone de combat est densément peuplée et est fermé aux observateurs nationaux et internationaux. On a empêché aux équipes de sauvetage d'arriver aux blessés, entre lesquels se trouvent beaucoup de civils.

Les querelles ont commencé quand le président yéménite Alí Abadia Saleh a soutenu dans un discours public qu'il ne signerait pas un accord politique pour calmer les protestations, atteint avec la médiation du Conseil de la Coopération du Golfe, et il a signalé que la convention risquait que le pays soit submergé dans une guerre civile.

Le détonant a été la conversion d'une école a coté de la résidence du cheik Abdallah al-Ahmar dans un emplacement militaire. Le bureau du cheik a indiqué que ses partisans ont protesté contre le déplacement, et que les soldats ont répondue en ouvrant feu contre eux.

Sana' a a été le scenario d'autres épisodes de violence par l'action des militaires et des policiers contre des manifestants civils pacifiques qui exigent des réformes pro démocratiques. Ces protestations ont eu lieu dans plusieurs villes de tout le pays malgré la répression.

La ville de Taiz a fait l'objet samedi 29 de la pire attaque des autorités enregistrée jusqu'à présent, selon le HRITC. De nombreux soldats avec des mitrailleuses et des bombes ont attaqué là la place de la Liberté. Ils ont aussi attaqué les manifestants et ils les ont écrasés. Ils ont aussi incendié les tentes où se trouvaient des femmes, des personnes âgées et des jeunes.

Selon le HRITC, il s'agit d'une « conspiration » planifié par « des forces militaires et de sécurité cruelles ». Au moins 20 jeunes sont morts et des centaines ont été blessés. « Le monde a vu par télévision et Internet » à des contingents gouvernementaux « attaquant sans aucune justification », a assuré.

La FIDH, le HRITC et les SAF ont appelé « à toutes les forces vivantes du monde, d'abord au Conseil de la Sécurité et au secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), ainsi qu'à l'Union Européenne, à ne pas rester à regarder le plus grand massacre commis par les autorités yéménites contre les jeunes de Taiz ».

Interview radiale à Ezzedine El-Asbahi, president du HRITC, en arabe et en format mp3.