Organisation civile Sénégalaise apelle les autorites a agir contre les mutilations genitales

Une mère et sa fille dans une
clinique rurale au Sénégal
(Photo: Evan Schneider/UN)

Source: Association Pour le Développement Economique Social Environnemental du Nord. (A.D.E.S.E.N.)

La Association Pour le Développement Economique Social Environnemental du Nord (A.D.E.S.E.N.), qui fait partie de Social Watch Senegal invite le gouvernement sénégalais faire plus d’effotrs pour l’arrêt definitif des mutations genitales qui font toujours des ravages dans le pays.

Il existe  pourtant une loi interdisant les mutilations genitales, mais l’action du gouvernement pour appliquer la loi est très timide.

Ces pratiques laissent à la population féminine des séquelles irréversibles comme la stérilité, des complications à l’accouchement pour ne citer que celles-là.

Au Sénégal la pratique des mutilations génitales féminines affecte la vie de 28 % des femmes. Toutefois, cette prévalence cache des disparités régionales et ethniques. 

En effet, il est établi que c’est dans les zones du Nord, du Sud, de l’Est que la proportion des femmes déclarant être excisées est la plus importante avec des taux qui varient entre région. C’est le cas, par exemple, à Kolda où 94 % des femmes sont victimes de mutilations génitales féminines, 93 % à Matam et 44 % des femmes de la région de Saint-Louis.

Quant aux ethnies pratiquantes, l’ethnie Soninké se singularise avec 78,2 % de femmes excisées, suivie par l’ethnie mandingue, elle-même dépassée par les ethnies Pular avec 62,1 %, Diola (59,7 %), Sérère (1,8 %) et Wolof (1,6 %).