Iraq

Veuve irakienne avec ses
enfants. (Photo : CODEPINK
Women For Peace/Flickr/CC)

Les différends politiques et l'insécurité empêchent l'Irak d’atteindre la stabilité nécessaire à son développement, selon la contribution de l'Association Al Amal au Rapport de Social Watch 2013. Pour marcher dans le bon chemin, le gouvernement devrait mettre en œuvre le recensement reporté depuis 2007, afin de recueillir des informations fiables pour la conception des plans de développement intégraux, efficaces et adéquatement financés.

During the last 10 years, Iraq has undergone dramatic changes of rulers, but the much-expected transition to democracy failed to pave the way for development. Although the government issued in 2009 a strategy for poverty reduction, the efforts, resources and following-up have not been enough to see noticeable results on the ground.
Après des décennies de guerre, de négligence et de mauvaise administration, la situation sociale et environnementale de l’Irak est grave. Le pays lutte toujours contre un gouvernement instable, la corruption et de très graves violations des droits humains, telles que des attaques contre des groupes minoritaires. Il est nécessaire de parvenir à de meilleures conditions de paix et de sécurité pour que le pays puisse avancer dans la création et l’utilisation d’un modèle de développement durable favorable. Alors que le pays jouit d’une plus grande participation de la société civile et de la démocratie, il est nécessaire de contrôler la répression et les violations des droits humains pour assurer l’avenir démocratique.
Hanaa Edwar à Stockholm
(Photo: Hanna Navier/Kvinna till Kvinna)br>

Sources: Bureau International de la paixKvinna till Kvinna FoundationIPS

Hanaa Edwar a obtenu le 29 octobre à Potsdam, Allemagne, le prix Sean MacBride de la paix 2011, mais rien ne l’encourage à baisser les bras. « Je dois suivre sur ce chemin pour le peuple irakien. » « Nous continuons notre lutte pour la paix, l'équité et la démocratie, » a dit Edwar, co-fondatrice et actuel Secrétaire générale de l'Association Al - Amal (point focal de Social Watch dans ce pays), interviewé pour le site Web de la Fondation féministe suédoise Kvinna till Kvinna il y a quelques semaines.

 

La société iraquienne est dominée par un environnement dangereux en raison de la faiblesse de l’état de droit. Les femmes iraquiennes font face à des conditions difficiles, elles prennent davantage de responsabilités et relèvent de nombreux enjeux. Chaque jour des femmes et des jeunes filles sont les victimes de mariages forcés et de crimes pour des raisons « d’honneur », elles sont contraintes au suicide, subissent des violences physiques et sexuelles, font l’objet d’exploitation sexuelle et leur autonomie et mobilité sont limitées. Il faut non seulement encourager la réinsertion sociale du pays mais aussi stimuler et soutenir les nouvelles structures institutionnelles, la législation et sa mise en œuvre pour la protection des droits politiques, économiques, sociaux et culturels de la femme.

National reconciliation in Iraq represents the second non-Western Arab application of a reconciliation endeavor following Morocco’s Justice and Reconciliation effort. Due to its relative recent application and the problems it has faced and is still facing, it was necessary to examine this effort in analytical detail, the NGO Coordination Committee in Iraq (NCCI) and Iraqi Al-Amal Association (IAA), supported by the United Nations Development Program (UNDP), assigned a number of scholars to conduct an extensive study that spans several central issues, the study addresses the roles official and unofficial political and civil institutions play in the process of reconciliation, their positions toward reconciliation and their accomplishments within its framework. This book is a complete content of those studies, which we hope to have met their desired objectives in the most objective and precise manner possible in an attempt to attain the desired benefit in serving Iraq and Iraqis.

La Constitution iraquienne de 2005 a tâché d’inclure des mesures visant à encourager l’autonomisation de la femme ; or, la législation doit se doubler aussi d’une culture de l’égalité des chances. Pendant la période actuelle de transition, la femme non seulement a perdu la plupart des avantages offerts jusqu’ici par l’État, mais elle subit de façon disproportionnée le recul du pouvoir de l’État, l’insécurité découlant de l’instabilité politique, le collapsus des activités économiques dû à la guerre et la détérioration des structures sociales. L’augmentation de la violence à l’égard de la femme requiert l’intervention urgente de tous les acteurs sociaux.
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